La journée du 11 octobre est consacrée tous les ans aux Jeunes filles selon la résolution 66/170 adopté par le Système des Nations Unies en 2011, 19 décembre. Madagascar s’associe donc au combat et défi auquel s’est engagée la Communauté Internationale pour promouvoir les Droits des jeunes filles et leur autonomisation
Cette année, la célébration de la Journée internationale des Jeunes filles porte sur le thème « Le pouvoir d’une adolescente, Vision 2030 », décliné en version malagasy « Zazaviavy mahefa : Vina 2030 ». Une vision qui déclenche cette année des nouvelles perspectives contenues dans les Objectifs du Développement Durable avec un point d’achèvement en 2030.
A plus d’un titre, ce thème partagé par les Nations Unies fait également chemin à la tendance mondiale cadrant les interventions et stratégies en faveur des jeunes, notamment les jeunes filles, à savoir le Dividende démographique dont les mots d’ordre étant « l’autonomisation, la formation et l’emploi ». En tout, « Le pouvoir d’une adolescente » prend en compte l’éducation de bonne qualité, le respect des droits, la prise en charge et l’offre de service aux jeunes filles visant une meilleure santé en général, la santé sexuelle et reproductive en particulier ; offrir toutes les opportunités afin que les jeunes filles puissent développer leurs pleines potentialités en vue d’une future meilleure.
Dans cette optique, les cibles d’aujourd’hui seront les bénéficiaires en 2030 quinze ans après. Elles seront des mères épanouies, femmes entrepreneurs et leaders dans différents secteurs. Dans la pratique, ce thème sollicite la participation transversale de différents départements ministériels concernés directement ou indirectement par ces maints aspects prometteurs aux causes des filles parmi les 62% de jeunes qui composent la population générale de Madagascar.
La célébration officielle de la Journée Internationale des Jeunes filles aura lieu dans la ville de Manakara, les 9 et 10 octobre prochains. Le choix y est attesté par une des illustrations où les jeunes filles y sont victimes du mariage et de la grossesse précoce, de la fistule obstétricale, des jeunes filles-mères, sans emploi, abandonnées par leur famille et en tout marginalisées.
Pour marquer l’événement, le Ministère de la Jeunesse et des Sports, soutenu par les Ministères sensibles à ces problèmes et en collaboration avec tous les partenaires techniques et financiers a prévu un paquet d’activités qui seront lancées à cette occasion et seront continuées pour les années à venir. La célébration sera vulgarisée dans les 22 régions afin de générer la communauté de l’action dont une autre festivité sera donnée sur l’Hôtel de Ville d’Antananarivo, le 14 octobre avec le Gender Working Group.