C’est demain que les basketteuses au sein de la sélection nationale devraient rallier le Caire dans le cadre de l’Afrobasket U18 féminin du 25 août au 3 septembre. Nous avons rencontré l’entraîneur Hassan David lors de l’avant dernière séance de préparation hier au Palais des sports de Mahamasina. Interview.
MIDI Madagasikara (MIDI) : Coach, comment s’est déroulé la préparation pour cette joute continentale ?
David Hassan (D.H) : Cela fait quatre mois qu’on a débuté le regroupement avec un programme assez chargé. D’ailleurs, les filles ont suivi le projet sport-études, ce qui a facilité la planification des entraînements. Il y a un noyau dur. Les 8 joueuses éléments clés de l’équipe étaient déjà repérés au fur et à mesure de la préparation. La finalisation de la liste définitive n’était pas pourtant acquise d’avance, c’était une décision collégiale. A partir de tout ça, on a bâti une équipe solide et déterminée.
MIDI : Vous étiez déjà à la tête de la sélection nationale en 2015 avec les U16, quelles sont vos impressions pour cette génération U18 ?
D.H : La première différence, c’est l’âge. Elles ont 17 ans et beaucoup plus matures que les U16 de 2015. Techniquement, les joueuses sont au dessus du lot au vu des matchs tests et des sparring-partners. Après, il y a beaucoup de bonne volonté de la part des joueuses.
MIDI : Samantha, l’expatriée est arrivée assez tardive. A quelques jours du coup d’envoi de la rencontre, est-ce qu’elle est bien intégrée au sein de l’équipe ?
D.H : Elle est arrivée la semaine dernière. Elle commence à se familiariser, à faire connaissance et à vivre ensemble avec l’équipe. Initialement prévue évoluer au poste de meneuse, elle va finalement jouer en tant qu’ailière. Elle est beaucoup plus à l’aise et efficace au poste 2. Le plus de Samantha, elle a joué avec les seniors en 2015 aux Jeux des Iles à La Réunion. Elle a déjà prouvé ses capacités avec une bonne base et un basket plus européen.
MIDI : A J-1 du départ, quels sont les points à améliorer avec l’équipe et les points forts ?
D.H : Notre objectif avant de s’envoler est de créer une dynamique et arriver à créer le jeu d’attaque et le jeu de défense de l’équipe. La majorité des joueuses n’est pas à leur première expérience internationale. Elles sont conscientes de leur mission comme la fierté de porter le maillot. Et si elles exécutent sur le terrain toutes les qualités qu’elles peuvent avoir, et bien, on pourra se situer sur leur rang en Egypte. Les lacunes ? Elles sont encore jeunes. Elles ne sont pas très régulières.
Source: Midi Madagascar du mardi 23 aout 2016;Auteur : T.H