Donner de la place à la recherche et à ses produits. Les valoriser pour qu’ils contribuent à la croissance et au développement du pays. Tels étaient les messages véhiculés lors de l’ouverture officielle de la 3e édition du salon de la recherche au service de l’économie, de l’emploi, de l’innovation et de l’emploi hier. Ladite croissance économique, qui ne pourrait se faire sans création d’emploi, requiert une attention particulière au monde de la recherche. Un monde qui est souvent ignoré par la majorité des Malgaches. Ledit salon se veut dans ce cas d’offrir aux chercheurs « un cadre leur permettant de diffuser et de valoriser les résultats de leur recherche. » Mais également un espace pour sensibiliser les particuliers sur l’importance et l’implication des produits des recherches dans leur vie quotidienne d’un côté et les acteurs du secteur privé de l’autre. Un processus qui pourra se faire par l’intermédiaire d’un « transfert de technologie »entre lesdits acteurs et les chercheurs de l’Université.
0,04%. Selon le Président de l’Université d’Antananarivo, le budget alloué à la recherche serait seulement de 0,04%. Une maigre participation lorsque l’on pense à l’importance de ce secteur dans le développement d’un pays. Et qui démontre le désintérêt du gouvernement quant à la promotion du secteur. Car dans les pays développés comme la France, la recherche constitue des priorités auxquelles l’Etat engage des sommes importantes. Et ce, dans l’objectif de contribuer au développement sociétal avant tout. A rappeler que le salon a été organisé de concert par l’Université d’Antananarivo, le GEPIM ou Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), le FIVMPAMA ou « Fivondronanan’ny Mpandraharaha Malagasy » et du Bureau International du Travail (BIT).
Source: Midi Madagascar du vendredi 21 octobre 2016; Aut: José Belalahy