Handball – CCCOI : Les titres au THBC et aux Tamponnais !

T comme THBC et Tampon ! C’est la dure réalité du gymnase d’Ankorondrano qui a vu ces deux clubs s’emparer du titre de champion de l’Océan Indien de handball chez les dames et chez les hommes.

Des regrets ! St Michel qui se faisait écarter des demies par le Tampon devait en avoir. Car finalement, les handballeurs de l’AS Tampon n’ont rien d’une foudre de guerre et que sans, pourquoi avoir peur des mots, la complicité des arbitres mahorais, les collégiens s’étaient qualifiés pour la finale et battre dans la foulée une bien modeste formation de St Gilles les Hauts pour ravir le titre.

Rakotobe et Rabekoto. On se demande d’ailleurs pourquoi des Mahorais avaient été chois

is pour arbitrer le match St Michel- Tampon de vendredi alors qu’il y avait les Mauriciens pour respecter la règle car quoiqu’on dise, entre La Réunion et Mayotte, il reste le drapeau tricolore. C’est donc du bonnet blanc et du blanc bonnet ou pour remettre dans un contexte malgache du Rakotobe et Rabekoto.

Samedi en tous cas, il n’y avait pas de véritable finale entre des Tamponnais bien trop forts à l’image de Christophe Payet et de Armand Gomis et des joueurs de St Gilles les Hauts conduits par le vétéran Pedro Gelais.

L’écart aurait être plus grand que ce score final de 38 à 29 si le coach tamponnais ne s’est pas amusé à tourner son effectif, attitude qu’il s’est bien gardé de faire face à St Michel.

Comme à l’entraînement, les Tamponnais ont alors ravi ce précieux titre de champion de l’Océan Indien.

Au forceps. Chez les dames, le THBC de l’inusable Lala s’est offert un autre titre en battant en finale les Réunionnaises de St Benoit par 22 à 21. Un  score serré qui en dit long sur l’âpreté de la bataille car les Réunionnaises ont fait bien plus que se défendre devant une machine malgache qui accuse quelques ratés.

Au coup de sifflet final, le coach de THBC, l’ancienne internationale Lydia Ranivoarimanana, reconnaît d’ailleurs qu’il s’agit de la plus mauvaise prestation de ses protégées car elles ont souffert de n’avoir pu se préparer au mieux car il n’y avait pas de terrain puisque le gymnase de Mahamasina a été cédé à la pétanque et que la CUA n’a trouvé mieux que de transformer le seul terrain de handball extérieur en terrain de basket-ball.

Et si THBC a su prendre l’ascendant sur les Réunionnaises c’est grâce à l’expérience de ses joueuses dont la capitaine Léa, la gardienne Zarina qui s’est offerte quelques arrêts spectaculaires, sans oublier Valérie, la capitaine de l’équipe nationale junior, ou encore Tino qui ne laissait rien filtrer devant sa zone. C’est dire que ce titre 2016 de l’Océan Indien, le THBC l’a gagné au forceps montrant ainsi qu’il va falloir se remobiliser  pour espérer rester dans le haut niveau. De l’Océan Indien bien sûr car pour ce qui est de l’Afrique, Madagascar est encore très loin de la coupe aux lèvres.

Source :Midi madagascar du lundi  28 novembre 2016 ;Aut :Clément RABARY