Jamais de mémoire, le camp malgache n’a vécu pareille préparation à un championnat du monde. Les quatre boulistes sont non seulement prêts mais ils affichent également un mental de fer à tel point que rien, ni personne ne leur font pas peur.
Ils son prêts pour le grand rendez-vous du 1er au 4 décembre au Palais des Sports où va se tenir le championnat du monde de pétanque 2016. Ils, ce sont évidemment Nanou qui assume le capitanat mais aussi Lova, Tita et Hery qui seront alignés au concours de tirs. Quatre hommes qui sont conscients que devant leur public, ils n’ont pas droit à l’erreur.
Condition optimale. « Ils sont au top de leur forme », confirme le coach Dolys Randriamarohaja qui reste seul aux commandes après que Honorus ait fini ce qu’on attendait de lui c’est-à-dire de partager ses expériences et d’amener les joueurs dans une condition optimale. Un travail remarquable, précise Dolys avant d’adresser de chaleureux remerciements envers cet homme plusieurs fois champion de Madagascar.
A deux jours de l’échéance, les données vont changer, explique encore Dolys qui estime que l’heure est maintenant à la tactique et à la manière de gagner le titre en insistant sur la cohésion du groupe.
« L’esprit d’équipe est d’ailleurs le plus important », confie le capitaine Nanou qui affirme vouloir prendre sa revanche sur les Français notamment sur Henri Lacroix, Suchaud et Bruno Leboursicaud qui l’ont battu par deux fois en finale dont celle de Pattaya en 2008 et celle d’Izmir, en Turquie en 2010.
Les boulistes de Betafo. « Pour la troisième fois et avec de nouveaux coéquipiers en qui j’ai entière confiance, j’ai la ferme intention de gagner ce titre de champion du monde », rajoute-t-il avec un ton résolument optimiste.
Un optimiste partagé par ses pairs qui affirment leur détermination de se surpasser car en sus des Français, il va encore falloir se battre face à d’autres nations dont la Thaïlande, l’Italie, la Suisse ou encore la Tunisie.
Hery qui affirme avoir rencontré tous les grands noms de la pétanque mondiale lors des tournois en France, entend ne rien lâcher. Il est même allé jusqu’à envoyer de l’argent aux boulistes de Betafo pour qu’ils puissent venir le soutenir au Palais des Sports. Un plus en quelque sorte, histoire de se forger un bon moral.
Clément RABARY