Football – Ligue des champions : Tantely et Boura débarquent au CNaPS Sport !

Le CNaPS Sport passe à l’acte et renforce ses lignes en vue de sa campagne africaine dans la Ligue des champions d’Afrique. Une très bonne affaire en fait puisqu’il a puisé dans un effectif d’Adema en pleine crise et qui devait se féliciter de la retombée de cette manne venue du…ciel.

C’est maintenant confirmé que le CNaPS Sport a fait appel à d’autres joueurs pour renforcer ses lignes. Et pas n’importe lesquels car il s’agit de deux cadres de l’AS Adema dont le défenseur des Barea, Tantely Randrianiaina, et le très prometteur Bourahim Jaotombo.

Boura titulaire. La bonne affaire surtout pour ce dernier qui a de fortes chances d’être titulaire d’entrée au milieu du terrain mais sur le flanc gauche car de toute évidence Njiva sera difficile à déloger sur son flanc droit contrairement à Lalaina dont les performances restent en dents de scie.

Quant à Tantely, tout dépend du choix de sa position car on ne pense pas qu’il va remplacer Toby sur le flanc droit de la défense. Et le mettre dans l’axe n’est pas évident non plus dans la mesure où Feno et Lanto ont jusqu’ici rempli convenablement leur rôle et que ces derniers temps, Jean Ba a su suppléer l’absence de l’un de deux hommes dans cette charnière centrale.

On ne va tout de même pas dire que le transfert de Tantely ne sera pas utile au groupe car il peut toujours faire valoir sa polyvalence.

Condamnation. Et si la décision est rentable au CNaPS Sport, elle l’est encore plus pour l’AS Adema en lui permettant d’éviter de fermer boutique. La vente de ces deux joueurs va permettre au club d’assurer une partie de sa saison devenue plus compliquée quand l’Etat a choisi de confier la gérance de l’aéroport d’Ivato et celui de Nosy Be à Ravinala Airport.  On sait très bien que ces deux aéroports génèrent plus de 80% des recettes de l’Adema. Lui enlever la gérance s’apparente plutôt à une véritable condamnation à mort avec ce que cela suppose de privations. Beaucoup de privations passant forcément par une compression du personnel. A moins de vivre d’amour et d’eau fraîche.

Ou pour être exact d’amour. La seule explication plausible à ce choix de l’AS Adema de rester contre vents à marées alors qu’on lui a tout enlevé. Le beurre comme l’argent du beurre…

Source : Midi Madagascar du jeudi 12 janvier  2017 ; Aut : Clément RABARY