Célébration de la Journée Internationale des Jeunes Filles 2015 « Les malgaches acquis sur les causes des jeunes filles »

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Les jeunes filles à l’honneur. Plus de 2000 jeunes filles issues de la ville de Manakara et en provenance de différents établissements publiques, privés, confessionnels, des associations de jeunesse et autres structures œuvrant dans le domaine de la jeunesse sont venues participer à la marche inaugurale de la Journée internationale des jeunes filles baptisée « Zazaviavy mahefa », le 9 octobre dernier. Cet événement alliait une liesse et prise de conscience de tout un chacun quand il s’agit de promouvoir les Droits des jeunes filles sur tout le plan.

Les différentes personnalités ayant pris la parole ont retracé la conviction d’investir dans le site web (5)développement de la potentialité des jeunes filles. C’est sous cet angle que vont se référer les interventions de la communauté internationale en faveur des jeunes filles afin que d’ici 15 ans. C’est la Vision 2030 attesté par le nouveau défi des Objectifs du Développement Durable, lancé au mois d’octobre au siège des Nations Unies.

Le Docteur Jean Anicet Andriamosarisoa, Ministre en charge de la Jeunesse et des Sports a tenu à souligner ainsi que « D’ailleurs, la situation des jeunes filles malagasy, dansite web (1)s son état de forte précarité, nécessite de faire l’objet d’un bon programme d’éducation de bonne qualité, soucieux du respect des droits, et de la prise en charge et de l’offre de service visant la santé en général et en particulier la santé sexuelle et reproductive. La prise en compte de cette frange importante de la population va permettre au pays d’obtenir une importante force potentielle de développement et de leader au sein de leur ménage et communauté.

Une conviction entérinée par le chef de Région Vatovavy Fitovinany allant dans le sens de signaler à tous qu’il faut redoubler d’efforts dans l’éducation des jeunes filles, leur encadrement ainsi que le renforcement de leurs compétences et les préparer pour une vie future plus meilleure.

Pour sa part, Philippe Grandet, Représentant Adjoint de l’UNFPA n’a pas manqué de rassurer le gouvernement malagasy sur l’appui que cette agence onusienne spécialisée dans la dynamique de la population. Il a aussi mis en relief le souhait d’intensifier les interventions en matière de la jeunesse, notamment les jeunes filles « Je profite de cette occasion pour exhorter tous les partenaires présents, slide (1)toutes les autorités à tous les niveaux, les leaders traditionnels et religieux, les organisations de la société civile, tout un chacun, et notamment les parents, de s’investir et de s’impliquer en faveur des jeunes filles pour qu’elles deviennent des femmes actives et productives pour un changement à long terme et un développement durable pour elles-mêmes, leur famille, leurs communautés et le pays ». Et de continuer par les bénéfices que peuvent apporter cette force des adolescentes « Quand les filles sont libres de choisir leur vie et jouir de leurs droits, elles bénéficient non seulement d’une meilleure santé mais elles sslide (3)ont également à même de contribuer au développement national en tant qu’acteurs économiques et entrepreneurs, et d’aider leur pays à récolter un dividende démographique et une croissance économique. »

 

Cette perspective émane des nouvelles directives globales où tous les pays membres des Nations Unies sont assignés à améliorer les conditions de vie des jeunes filles dans leur propre pays pour les quinze site web (2)années à venir. Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l’INU a lancé « Engageons-nous à investir dans les adolescentes d’aujourd’hui de sorte que demain elles puissent être fortes en tant que citoyennes, dirigeantes, chefs d’entreprises et chefs de leurs ménages. Garantissons aujourd’hui leurs droits et notre avenir commun. »

Madagascar ne manquerait pas à cet agenda et s’est engagé à résoudre les différentes problématiques liées aux jeunes filles. Mais beaucoup reste à faire. Pour le Ministère de la Jeunesse et des Sports, une campagne nationale en vue de plaider sur les causes des jeunes filles, est lancée sous le thème « Parce SAM_4640que nous sommes des filles, Viavy arô zahe » lors de la célébration de la Journée internationale des jeunes filles, le 11 octobre à Toamasina.

D’où la promotion des droits fondamentaux à l’accès à une bonne éducation, d’être protégé contre les maltraitances et violences, le droit à une santé sexuelle conduisant un choix éclairé ou encore le droit d’accès aux meilleures informations et formations préparant le chemin vers un emploi équitable pour les deux sexes. Le tout couronné par la tenue d’un plaidoyer à l’endroit des dirigeants communautaires et étatiques. CeSAM_4638 qui est renforcé cette année par les différents paquets d’activités offerts aux jeunes durant quatre jours, dans la ville de Manakara.

Donc, festivité rime avec actions. Plus de 2000 jeunes ont alors pu bénéficier des paquets d’activités offerts par le Ministère de la Jeunesse et des Sports avec leurs partenaires techniques et financier. Concrètement, les 4 jours d’activisme du 7 au 10 octobre ont permis aux jeunes de Manakara de détecter les formations, sensibilisations ou animations qui répondent aux mieux à leurs attentes. A commencer par la sensibilisation de la communauté, des écoliers sur la tenue de la célébration ainsi que les inviter à rejoindre la communauté virtuelle Tanora Garan’Teen.

A la Mairie, une cinquantaine de jeunes filles ont pu suivre une mini-formation sur l’auto-emploi et ont vu délivré une attestation de participation, au bout de jours. Les jeunes filles et garçons venus en masse à la Maison des jeunes sont bien intéressés sur l’enchaînement topique de sujets les « Compétences à la vie » suivi d’une diffusion d’un mini-reportage sur la Vision des jeunes filles à l’horizon 2030, le film d’animation « Girl Effect », enchainé par la projection du film Dzaomalaza 3 dans la journée du samedi 10 octobre.

Les animations ont également fait tabac en dehors des structures habituelles. Les jeunes pairs éducateurs ont également sillonné les fokontany afin de sensibiliser les parents et les jeunes de moins de 15 ans sur la tenue de la période de vaccination, une semaine d’après. Les mêmes jeunes ont également pu bénéficier un renforcement de capacité sur le théâtre pour le développement. La célébration a été clôturée par la réalisation d’une table ronde sur la scolarisation des jeunes filles post-primaire et la remise de trophée et certificats à l’issue des différentes compétitions sportives et formations en auto-emploi. Sans parler des animations et activités sportives qui réveillaient la population depuis la matinée du 7 octobre.

Malgré le soleil de plomb qui descendait sur la grande place de la Mairie, lors de l’ouverture officielle, les prestations de Gangstabab en tant qu’artiste attitré aux causes des jeunes filles avec deux chansons composées « Avelao izy » hymne de la campagne d’éradication du mariage précoce à Madagascar et l’autre « Soa ihany aho fa… », une chanson de sensibilisation portant sur la santé sexuelle des jeunes et adolescents, et d’autres chansons à lui, ont accroché du matin jusque dans l’après-midi du 9 octobre.

 

Résultats des animations sportives

 RENCONTRE SPORTIVE FOOT à 7 (2)

Foot à 7

L’équipe de TANAKIDY a battu l’équipe de l’ASCOMA : 3 à 2

 

Fandrorobay ou Tir à la cordeFandrorobay ou Tir à la corde

L’équipe de l’ASCOMA a battu l’équipe d’AMBODIAPALY

 

Basketball

L’équipe d’AMBODIAPALY a battu l’équipe de l’ASCOMA : 39 à 13relais 2

 

Hazakazaka mifampitohy ou Relais Pédestre  (Tour de Manakara)

1ère : ASCOMA – 2ème TANAKIDY – 3ème MAROALAKELY  – 4ème FANANTENANA